Avec son air de pas y toucher, Luc Tartar nous emmène sur un terrain des plus effrayants : un fils face à la déglingue de son père. Large exploration à laquelle l’auteur nous convie, comme sur le ton d’une comptine d’enfant. Cette pièce est d’une énergie, d’une invention verbale, d’un souffle tel qu’à aucun moment nous ne sombrons dans un pathos complaisant. Toujours nous sommes au plus proche des personnages, au cœur de leur intimité, sans voyeurisme ; toujours nous sommes sur le fil de ce second degré, cet humour absurde que l’auteur nous fait savourer dans les moments les plus effroyables.
Laurent Hatat

« Comment peut-on rire ainsi et sans culpabiliser de la maladie incurable ? Est-ce cela le propre du théâtre, d’exorciser la réalité en sonnant juste ? Luc Tartar joue avec les mots comme jamais et jamais de trop, Laurent Hatat habille son texte d’une élégante et efficace sobriété. Papa Alzheimer, un antidote à la fatalité. »
La Voix du Nord, Marguerite Castel, 9 octobre 2003.

Comment dire "je t’aime" à son père quand tout fout le camp ? Luc Tartar écrit la maladie de manière très juste, avec des mots simples et forts, intimement choisis. Pièce touchante, troublante au fond, si humaine et si vraie, parce que vécue et rendue avec cette espèce de distance légère, Papa Alzheimer est un hymne à la parole.
Nord Eclair, 27 mai 2005.