© Yanick MacDonald |
Commande d'Éric Jean, directeur du théâtre de Quat'sous à Montréal.
Texte écrit en collaboration avec Éric Jean.
Création au Théâtre de Quat'sous à Montréal dans une mise en scène d'Éric Jean.
Avec Catherine Audet, Frédérike Bédard, Stéphane Jacques, Matthieu Girard, Simon-Xavier Lefebvre et Aude Riolan.
Assistance à la mise en scène : Cynthia Bouchard-Gosselin, scénographie : Pierre-Etienne Locas, costumes : Cynthia St-Gelais, éclairages et régie: Martin Sirois, musique : Vincent Letellier, assistance à la musique et régie : Olivier Gaudet-Savard, coiffures et maquillages : Angelo Barsetti.
Création au Théâtre de Quat'sous à Montréal le 18 avril 2011.
Une production du Théâtre de Quat'sous.
+ Bande annonce sur Youtube
+ Le texte (cf. pièces)
La mise en espace rend bien l'isolement éprouvé par une jeune fille (Catherine Audet) à l'annonce de son diagnostic de schizophrénie et surtout le nouveau rapport au monde que cela signifie. Autour d'elle, tous semblent s'arrêter pour lui tendre la main. Il y a le père et la mère, mais il y a aussi ce jeune homme au regard tendre (Matthieu Girard), visiblement aux prises avec de semblables désordres mentaux. Ainsi, le spectacle multiplie les doubles et explore joliment l'idée de la dissociation mentale : ce garçon est un reflet dans lequel la jeune fille peut se reconnaître, mais il est aussi, comme elle, flanqué de son propre double, de cet autre qui complexifie son identité et sa perception de lui-même. C'est de loin l'aspect le plus réussi du spectacle, très riche de sens et en parfait accord avec les questions abordées par le très beau et très poétique texte de Luc Tartar.
Philippe Couture, Le Devoir, Montréal, 24 avril 2011
Le pouvoir d'évocation de la mise en scène ne fait pas de doute. Eric Jean et ses collaborateurs (Pierre-Etienne Locas à la scénographie, Martin Sirois aux éclairages, et Vincent Letellier, bien sûr) jouent habilement avec les atmosphères, traçant des lignes floues, mais perceptibles, entre ce qui est perçu et vécu.
Alexandre Vigneault, La Presse, Montréal, 23 avril 2011
Le dramaturge français Luc Tartar nous permet d'entrevoir avec poésie et gravité ce qui se passe dans la tête d'une personne schizophrène. [...] La pièce est extrêmement intense et dynamique.
Mélanie Grondin, roverarts.com, 04 mai 2011
Cette jeune fille de vingt printemps, c'est un bonheur de la voir témoigner dans toute sa vulnérabilité et sa fierté. [...] Catherine Audet est poignante de conviction, dans la fragilité de son âge et son timbre frêle qui vire au grave sans prévenir [...] Le mélange danse théâtre et chant est intelligent [...] Cette forme adoucie rend le spectacle accessible, presque sur le ton de la confidence, et peut-être plus intimement touchant pour un public - surtout adolescent (à conseiller vraiment). [...] Une jolie prise de risque sur un sujet qu'il FAUT aborder.
Marion Gerbier, www.dfdanse.com, 23 avril 2011